mercredi 30 décembre 2015

2015 c'est fini ...vive 2016 avec les artistes de C'linecommunication



Black Mojah , Sap -Héro et Sékouba bolomba vous remercient pour tout votre soutien durant toute l'année 2015 / Grâce à vous ...ils sont prêt pour la nouvelle année à vous étonner et à donner le meilleur d'eux même 

Black Mojah sortira son nouvel album début mars 2016 


Sékouba Bolomba lui sortira un maxi single pour fin mai 2016 

Sap- hero  participera  à de grandes expositions  en 2016 


Et tous les 3 ont un projet en commun .....mais chuttttttt 

C'linecommunication et ses trois artistes vous présent tous ses meilleurs voeux de bonheur et de santé pour cette nouvelle année pleine de promesse 


















jeudi 17 décembre 2015

100 pour 100 culture avec Sap-Héro


SAP-HERO DE FARAFINA :  » ÊTRE UN HÉROS DE L’ART EST UN ENGAGEMENT À TENIR  »
Raymond Alex Loukou | 16/12/2015 | Arts Visuels

Sap- Hero est un artiste multidimensionnel. Il le revendique d’ ailleurs assez bien et l’ assume aisément. Il déteste qu’on le confine dans des clichés. C’est un artiste au sens large du terme à partir du moment où il arrive à transmettre sa passion pour l’art à travers les différentes déclinaisons. De la peinture, à la sculpture en passant par la poésie et le slam, Koné Issa de son vrai nom étale son savoir-faire sans retenue, ni restriction au grand bonheur de l’ Homme qu’ il définit comme le socle de l’ Humanité.

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je suis Koné Issa alias Sap-Héro de Farafina. Je suis artiste-peintre, slameur, poète, amoureux de littérature tout court !
Dans quel courant pictural peut-on te situer ?
Je me situe dans la peinture semi-abstrait, semi figuratif. Je suis également dans littérature scribale, orale mais également de la littérature picturale.J’ assume ces différents genres et cela transparaît dans ma pratique artistique.
Le mariage entre toi et l’ art remonte à quand ?
Je peux dire bien avant de mettre les pieds à l’ école. J’ avais déjà des prédispositions, des prérequis que j’ étalais sur tout support qui me tombait sous la main. C ‘est à partir de 2000 que j’ai crée mon centre. A partir de cet instant-là j’ ai commencé à vivre de mon art. Le premier centre est situé à Korhogo et le second est en construction à Grand-Bassam.
Qu’ as-tu ressenti la première fois que tu as exposé tes œuvres au grand public ?
La première expo remonte à 2005. C’ était une exposition individuelle que j’ avais organisée au centre culturel de Korhogo pour montrer mon travail artistique. J’ avoue que j’ avais assez d’ appréhension au début vu que je n’ avais jamais vu des expos et que je n’ en avais jamais organisées. Mon objectif était de passer juste un message pour attirer l’ attention du public sur mon travail. Pendant cette expo, en dehors de la contemplation des œuvres, beaucoup de choses ont été écrites dans le livre d’ or. Cela m’ a beaucoup réjouit et je me suis senti en phase avec mon art. Cette expérience a été un motif supplémentaire de satisfaction. J’ ai réalisé que j’ avais trouvé ma voie et qu’ il n’ était plus possible de faire marche-arrière. C’ est à partir de là que la carrière d’ artiste a véritablement débuté.
En tant qu’ artiste, quelle place revendiques-tu dans la société ?
Je suis dans la communication visuelle et chromatique. Je me sers de beaucoup de symboliques pour faire passer mon message et par ricochet amener les gens à avoir un regard nouveau, c’est-à-dire plus attentif, plus réfléchi sur toute les symboliques qui nous entourent. C’ est cette place que j’ essaie de revendiquer à mon humble niveau. Si cela peut participer à l’ émancipation et au développement de l’ humanité je ne peux que m’ en réjouir
Pour toi existe-t-il un art typiquement africain ?
De mon point de vue, l’ art est universel. Vu que je développe une peinture en rapport avec l’ humain quoiqu’ il peut avoir des différences liées aux culturelles. Mais ces différences sont strictement contextuelles. Mon travail va au-delà de la race, des religions, des régions pour toucher l’ humanité. Il est vrai que dans mon travail j’ utilise des codes où des matériaux liés à ma culture et à mon environnement ce qui fait de moi un ambassadeur de ma culture mais il n’ empêche que j’ adresse à l’ humanité toute entière, à l’ universalité.
L’ art a-t-il de la valeur dans notre société actuelle ?
Je pense que la réponse vient d’ elle même ! Si au jour d’ aujourd’ hui la pratique artistique est de mise c’ est le problème de son importance ne se pose même plus. A partir du moment où l’ art nous permet de passer des messages c’ est qu’ il est d’ actualité vu la multiplicité des problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées. Il est clair que l’ artiste n’ est pas le messie qui vient ôter l’ humanité de tous ses péchés, mais il peut néanmoins jouer un rôle d’ éclaireur, de citadelle tirer sur la sonnette d’ alarme. L’ art a également une fonction thérapeutique. Il nous soigne des grandes blessures internes. Si l’ art n’ existait pas, il aurait fallu l’ inventer …
Quand l’ artiste n’ est pas en train de peindre, que fait-il ?
Il écrit des poèmes, des slams, des romans… Je ne sais si j’ arrête vraiment de travailler ( rires ). Quand on a l’ inspiration au bout des doigts, je crois qu’ il n’ y as pas de répit.
Sap-Héro de Farafina se considère t-il comme un héros de l’ art ?
( Rires…) ! C’ est possible ! Nous sommes tous héros quelque part. Je ne veux être seulement un héros de l’ art mais un héros tout simplement. Le monde a besoin de pionniers, de gens qui luttent pour se frayer un chemin et ouvrir le chemin aux autres. C’ est cela notre mission. Nous devons êtes des éternels lutteurs pour la survie de l’ humanité. J’ ai toujours pris l’ exemple des spermatozoïdes dans le processus de procréation. Parmi les milliers qui sont en compétition, c’ est un seul qui réussi à féconder l’ ovaire. Battons-nous pour être des héros non seulement dans nos domaines d’ activités mais également dans la vie de tous les jours. Vu sous cet angle, je peux fièrement arborer la casquette de Héros de l’ art.
L’ artiste a t-il encore un mot à dire face à notre société qui est devenue le terreau de toutes formes d’ extrémisme ?
Effectivement, vous avez raison de dire que le monde est devenu le terreau des extrémismes. Rien qu’ à regarder et qu’ à voir tout ce qui se passe autour de nous. Des attentats par-ci, des génocides par-là. D’ ailleurs dans ma démarche picturale actuelle je consacre une série de tableaux à ce phénomène. Je peins des personnages sans tête. Des personnages qui marchent à la renverse, histoire de dire que notre société est fortement  » décalée « . Une société qui n’ a plus de repères, une société où la morale a foutu le camp. L’ humanité a perdu le sens de l’ humanisme. Nos sociétés hypermatérialistes et hypercapitalistes ne laissent aucune place à la morale et la spiritualité. A partir du moment où nous sommes détenteurs d’ une parcelle de pouvoir, on peut tout faire sans être interpellé. Voici le drame ! Nous sommes devenus esclaves des progrès technologiques au point où nous agissons comme des automates, des robots dénués de toute conscience. Face à cette situation, l’ artiste est plus que jamais sollicité pour jouer son rôle d’ éveilleur de conscience sinon il sera comptable de tout ces drames à répétition.
Un mot pour conclure.




                                     
Je voudrais vous remercier pour cette lucarne faite à moi pour parler de mon art. Je voudrais également profiter cette tribune pour m’ adresser à nos gouvernants qui surprennent par leur désintérêt pour la culture et pour les arts. Vu les conditions de vie des artistes et des acteurs culturels, il va sans dire que le gouvernement est inerte. Il est de notre devoir de laisser un héritage à la nouvelle génération sinon on aurait failli. Il est temps de mettre fin aux discours démagogiques et passer aux actes en créant le cadre et les conditions d’ exercice du métier d’ artiste. Nous devons combattre le phénomène de l’ immigration clandestine en intéressant les jeunes à la pratique artistique. Grâce à l’ art et à la culture nous pouvons encore sauver des vies. Tout est créer sur notre continent. Il suffit que nos dirigeants soient assez imaginatifs et visionnaires pour donner des gages de réussite à la jeunesse dans le domaine de l’art. Il n’ y pas à désespérer malgré les écueils de la vie. La pratique de l’ art est encore possible sur ce continent qui a tant donné à l’ humanité.

Raymond Alex Loukou

http://100pour100culture.com/2015/12/sap-hero-de-farafina-etre-un-heros-de-l-art-est-un-engagement-a-tenir/

mercredi 16 décembre 2015

Tous étaient au rendez vous de Sap Hero

 Famille , amis , collègues , frères et journalistes  se sont déplacer pour venir à l 'exposition de SAP- Hero 
Un grand artiste peintre Michel Kodjo venu soutenir Sap- Héro 
merci Monsieur !
Soul un jeune artiste et ami également présent 
Binda , homme de talent , conteur , orateur et ami de l 'artiste 
Alex un ami fidèle et inconditionnel de Sap- Héro 
La famille ayant fait plus de 500 km pour venir à l'exposition 
un grand merci à eux 

Les jeunes écoliers venus écouter l 'artiste avec beaucoup d'attention 

Merci à la maison du patrimoine  de Grand Bassam
d'avoir permis cette belle exposition 
Bientôt d'autres expositions d'autres images 
merci de rester fidèle à votre artiste Sap-Hero 







vendredi 4 décembre 2015

Exposition de Sap Hero



SAP Hero sera pendant 3 jours en exposition individuelle à la maison du patrimoine de Grand Bassam 



Du 11 au 13 décembre 2015 à la maison du patrimoine de Grand Bassam



La Maison du Patrimoine Culturel de Grand-Bassam (MPC) a été créée par l’arrêté Ministériel N°4 du 17 février 2003. Elle est désormais un organe de l’Office Ivoirien du Patrimoine Culturel (OIPC) créé par décret en juin 2012.
Située au quartier France de Grand-Bassam, entre l’évêché et l’ancien service des TP, elle occupe l’ancienne bâtisse dénommée ‘’Hôtel des Postes’’ sous l’ère coloniale (1894). Cette bâtisse, de structure architectonique R+2, a été restaurée dans le cadre de l’exécution du Programme d’Appui au Développement Culturel (PADEC) de 1993 à 2002. Elle fût inaugurée le 11 juillet 2002.
Le Directeur de la Maison du Patrimoine Culturel, Secrétaire Exécutif du Programme de gestion de la Ville Historique de Grand-Bassam est nommé par décret.  Le Directeur est M. TEGBE KOUADIO Sylvain
 LES MISSIONS
Les missions qui lui sont dévolues sont :
  1. Conserver et promouvoir le Patrimoine Culturel au plan local ;
  2. Constituer et gérer une banque de données sur le Patrimoine Culturel de Grand-Bassam et des régions côtières ;
  3. Servir de cadre technique et administratif pour la gestion selon les principes requis du quartier France en tant qu’Ensemble Historiques inscrit sur la liste du   Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis le 29 juin 2012.
  4. proposer, coordonner et exécuter toutes les activités et projets du Programme de gestion de la ville historique de Grand-Bassam.